Mois : juin 2012
Intimités digitales : là où on est.
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Geotattoo |
Nota : juste le point de départ du séminaire du 27 juin à l’ISCC. Merci Thomas.
La révolution client n’est pas finie !
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The intricate Matrix |
PS : le fil conducteur de l’intervention faite au Cercle du CRM
Conférences, tables rondes et autres speeches.
J’interviens régulièrement dans des tables-rondes, conférences, et autres occasions sur des sujets tels que la fidélisation, les médias sociaux etc…
Liste des dernières conférences.
- 6 octobre 2015 :
- 17 juillet : PICOM
- 25 septembre 2014 : synéciel
- 3 Juillet 2012 : Rencontre des Acteurs Publics 2012
- 27 juin 2012 : ISCC – intimité et reputation digitale.
- 20 Juin 2012 : Cardiff – Consumer, Channels and segmentations
- 14 Juin 2012 : la révolution client continue – Cercle du CRM.
- 10 Juin 2012 : Forum 2012 de l’impression numérique et de la communication multicanal – Interquest
- 3 avril 2012 : Stratégie Client – metrics de l’engagement
- 20 mars 2012 : Congrès Big Data 2012
- 14 novembre 2011: SEMO – des études à l’intelligence marketing
- 7 décembre 2011 – EML
- 4 novembre 2011 : Mille merci
- 3 novembre 2011 : OHM
- 22 Octobre 2010 : Etats Généraux du Management
- 20 Octobre 2010 : info-to-doc, Paris
- 25 septembre 2010: Shanghai
- 24 Juin 2010 : Interquest – Forum 2010 de l’impression numérique
- 1er Juin : ETO on/ff
- 19 Mai 2010 : Atelier de l’Anvie – Du produit au bouquet de produits et services : concevoir une offre “utile” ?
- 5 avril 2010 :
- 31 mars 2010 : IREP
Consommation collaborative : prétester le matérialisme
Juste quelques résultats préliminaires. Un pré-test conduit par une de nos étudiants du Master Marketing Opérationnel International. Le questionnaire est là, remplissez le pour de meilleurs résultats. L’intérêt pour les formes de consommation collaborative vient-il des valeurs du matérialisme?
En matière de consommation le matérialisme n’est pas dialectique, du moins il ne se présente pas ainsi. Il se pétrit de croyances, de gouts, d’attitudes qui font qu’on puisse croire que l’accumulation des biens contribuent au bonheur, du sentiment que la dépense est nécessaire, de ce qu’on voit que le prestige s’incarne dans les biens que l’on possède. Des références clés dans ce domaine sont McCracken, Richins, et quelques autres. Qu’on prête aux bien une valeur plus ou moins importante pour réaliser le sentiment d’avoir réussi, de signaler aux autres sa valeur, ou de n’être que faiblement convaincu par les vertus de la frugalité, pourrait être une raison de pourquoi nous adhérons à l’idée de partager les biens dont nous tirons des effets utiles et agréables. Le voiture, un livre, un disque, une maison ou un crédit peuvent parfaitement être consommés collectivement, y sommes-nous prêts?
Est-on prêt à partager nos bien ? Quelques résultats répondent plutôt oui mais sans enthousiasme. On le ferait volontiers pour des livres ou des CD,- mais n’est-ce pas le rôle des bibliothèques ? , aussi pour le covoiturage – sans doute un budget à réduire! moins volontiers pour des emprunts collectifs – c’est sans doute une opération trop abstraite et apparemment incongrue.<
Manifestement le matérialisme ne prend son sens que dans son rapport aux objets. Il n’a pas un déterminisme unique, ses facettes jouent différemment selon les objets. Il contribue faiblement. Un effet fort s’enregistre avec de faibles échantillons, s’il reste à peine sensible, c’est que même avec des mesures plus solide, son effet est sans doute faible.
Voilà une piste intéressante. Le matérialisme n’est pas une fatalité de la faiblesse humaine, elle ne conduit pas nos conduite. Sans doute il faut revenir au détails de ces offres. La consommation collaborative pourra devenir significative pour autant qu’elle apportent des avantages évidents et un accès facile. L’idéologie sans doute forme une part marginale de nos préférences, surtout quand il s’agit de choses nouvelles.
Même si ce poids est faible, il peut cependant orienter les domaines où il peut jouer un rôle important. Sans doute là où les investissements des consommateurs sont importants mais aussi dans ces choses dont la valeurs marchande est faibles qui qui véhicule un éthos dont on est fier. Nous en sommes encore aux hypothèses. L’avantage des pré-tests par la faiblesse de leurs échantillon est d’écarter les hypothèses marginales, ils renseignent aussi ce dont nous ne savons encore presque rien.
Il n’y a pas de conclusion à cette note d’étude. Sauf une, n’attendons pas du côté de l’idéologie le vent qui oriente le destin de la consommation collaborative.
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A lire aussi : Consommation collaborative : le marché aux frontières de l’intimité
La relation est fille de l’aliénation
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